C’est en tout cas ce qu’atteste un accord mondial qui devrait être signé dans les prochains mois. Concrètement, cet accord provient d’une prise de conscience autour du fait que les marchés de la finance décentralisée sont aujourd’hui au centre de nombreuses critiques surtout au niveau écologique. En effet, à l’heure actuelle, le marché des cryptomonnaies fait partie des industries les plus polluantes, toute proportion gardée. Mais alors, quelles sont les choses à savoir sur cet accord ? Va-t-on voir un changement dans les échanges de cryptos ?
Le Bitcoin : l’une des cryptomonnaies les plus polluantes
C’est le constat qu’ont fait un grand nombre d’entreprises spécialisées dans la cryptomonnaie. En effet, pour fonctionner, le Bitcoin a besoin d’un grand nombre de mineurs un peu partout dans le monde, c’est-à-dire des personnes qui utilisent leurs ordinateurs afin de miner du Bitcoin. Toutes ces machines consomment un grand nombre d’énergies dans la globalité. En effet, les ordinateurs sont obligés de fonctionner à plein régime et consomment beaucoup plus d’énergie qu’ils n’en utilisent en règle générale. Cette surconsommation pollue énormément la planète. Donc après plusieurs mois de montée graduelle des cours et des échanges, de nombreux professionnels se sont réunis afin de se mettre d’accord sur un accord commun afin de réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre et toutes les autres formes de pollution.
Le but de cet accord sera donc de diminuer au maximum l’impact environnemental de cette nouvelle industrie. En effet, le marché des cryptomonnaies souffre déjà de nombreuses critiques à son encontre et il serait dommage de rajouter une critique écologique. Par conséquent, tous ces acteurs de la scène cryptos ont tous décidé de faire un consensus pour réduire la pollution.
Le Crypto Climate Accord devrait donc être signé durant une conférence aux Nations Unies en novembre 2021. Dans cet accord figurera donc un grand nombre d’engagements de la part des entreprises afin de diminuer l’impact sur l’environnement d’ici 2040. Par ailleurs, ces professionnels se sont lancé un défi : n’utiliser que des énergies renouvelables d’ici 2030. Un projet qui semble fou pour la plupart des scientifiques et des économistes, mais auquel les professionnels du secteur essaient de se raccrocher.
Une industrie neutre en carbone d’ici 2040
Si l’on suit les accords qui seront signés prochainement, il semblerait donc que ce soit la seule et unique visée de ce projet. Mais alors, qu’en est-il de la possibilité ou non de pouvoir réduire les émissions jusqu’à atteindre la neutralité totale ? Selon un conseil d’économistes, d’écologistes et de scientifiques, c’est un projet qui semble tout à fait faisable. En effet, d’ici 2040, si la majorité des accords mondiaux sont tenus, il serait fortement probable que les énergies fossiles ne soient plus utilisées et que donc, on puisse arriver à une stabilité au niveau d’émission de carbone. Cependant, toujours selon ce conseil, ce projet mérite d’être encore étoffé afin qu’il puisse répondre à de nombreuses questions posées par les nations unies notamment. En tout cas, les professionnels du secteur ont tenu à rappeler que ces actions n’auront aucun effet sur le marché.