Ce n’est un secret pour personne, les cryptomonnaies ont toujours servi à financer des activités criminelles. Bien que ce chiffre soit resté très bas pendant de nombreuses années, il semblerait qu’avec l’augmentation croissante du nombre d’échanges, la part de criminalité ait aussi augmenté. Selon une étude récente, en France, le blanchiment d’argent et les fraudes avec des cryptomonnaies auraient donc radicalement augmenté.
Le chiffre de la cybercriminalité augmente sur le web
C’est une nouvelle qui a fait bondir la communauté de la crypto ce mercredi 3 février. En effet, la cybercriminalité liée aux cryptomonnaies ont radicalement augmenté en France en 2020 et jusqu’en début 2021. C’est un chiffre qui vient donc s’ajouter aux nombreuses inquiétudes dont ont déjà fait part une grande majorité de dirigeants politiques à travers le monde. C’est un fait, les cryptomonnaies sont utilisées pour financer des actions criminelles et font aussi l’objet de fraudes et d’escroqueries en tout genre. Pour rentrer dans les faits, il est possible de retrouver plusieurs crimes :
- L’escroquerie soit par le phishing, c’est-à-dire l’hameçonnage, ou alors par du hacking. Les escroqueries représenteraient plus de 50 % de la criminalité sur le web.
- Les rançongiciels : cette forme de criminalité se base sur le téléchargement d’un logiciel qui bloque votre ordinateur. Pour le débloquer, le hacker vous propose de lui virer une somme d’argent. C’est une escroquerie bien connue sur le web surtout depuis l’arrivée des cryptomonnaies notamment parce que celles-ci sont intraçables.
Bien évidemment, il existe des centaines d’autres escroqueries dont il serait possible de parler. Toutefois, ces deux-là représentent la grande majorité des escroqueries.
Par ailleurs, il est aussi possible de parler du blanchiment d’argent. En effet, c’est un modèle qui est de plus en plus utilisé par les organisations criminelles. Concrètement, les cryptomonnaies sont le meilleur moyen de blanchir de l’argent sale, car les cryptomonnaies de par leur essence, ne sont pas traçables et il est absolument impossible de connaître les échanges entre deux personnes. Ce blanchiment d’argent pourrait être, selon les autorités, en rapport avec la vente d’armes et de stupéfiant sur le Dark Web, c’est-à-dire la partie immergée du web qui n’est pas accessible par les navigateurs traditionnels.
Outre cet aspect, la cybercriminalité pose problème aujourd’hui, car l’argent des cryptomonnaies peut désormais être utilisé sur de nombreuses plateformes d’achat en ligne, sur le Dark Web bien sûr, mais aussi sur le web classique.
Les solutions des autorités pour stopper la cybercriminalité
De nos jours, au sein de la police nationale et dans la gendarmerie, de nombreux services pour lutter contre la cybercriminalité ont vu le jour. Bien évidemment, ces services essayent au maximum de réduire la criminalité liée aux cryptomonnaies. Toutefois, comme nous vous l’expliquions plus haut, les monnaies virtuelles sont très difficilement traçables et l’anonymat est roi. Outre cet aspect, les autorités réussissent petit à petit pour trouver des solutions. Leurs actions se basent de deux façons différentes :
- l’utilisation de données techniques afin de retracer les utilisateurs criminels par les plateformes utilisées pour le crime en question,
- le suivi rigoureux de l’argent des cryptomonnaies par le biais de nombreux outils.
Vous l’aurez compris, les autorités essayent tant bien que mal à stopper la cybercriminalité par de nombreux moyens technologiques et humains.